Année de Prière - janvier 22

Racines et Branches

À la fois forte comme un chêne et flexible face aux changements et aux défis – voilà comment nous pouvons qualifier Philippine Duchesne. Ce n’est pas seulement son nom qui évoque le chêne, c’est également son caractère – ou est-ce plus que cela ? Est-ce son enracinement en Dieu ?

Les racines du chêne sont profondément enracinées dans la terre, ce qui le rend fort, résistant aux bourrasques et aux violents orages. Le chêne est toutefois capable de s’adapter à différentes conditions, comme les changements climatiques.

Dès son plus jeune âge, Rose Philippine Duchesne dut surmonter bien des difficultés, qui la poussèrent à s’adapter aux différentes situations plutôt qu’à abandonner. Appelée à la vie religieuse peu après sa première communion, elle dut surmonter les objections de son père pour qu’il la laisse entrer au couvent. Ayant finalement pu entrer au couvent de la Visitation de Sainte-Marie-d’En-Haut, elle a été forcée de quitter le couvent, avec toutes les autres religieuses, à cause de la Révolution française. Philippine retourna auprès de sa famille et s’occupa des personnes pauvres et malades, jusqu’à ce qu’elle vienne à connaître Madeleine Sophie Barat, fondatrice de la Société du Sacré-Cœur de Jésus.

Qu’est-ce qui lui a donné l’énergie de ne pas abandonner et de poursuivre sa vocation initiale ? Est-ce sa forte volonté ou plutôt son enracinement en Dieu qui lui a donné la force de persévérer en dépit des difficultés et des échecs ? Cet enracinement lui a permis d’entrer en contact avec le monde entier, tout comme le chêne étend ses branches.

Ilsemarie Weiffen, RSCJ, Province de l’Europe Centrale, GermanyImage : Dr. Hubert Zierl, Berchtesgaden